Le Groupe des écoles centrales comporte les centres de Lille, Marseille, Nantes, Lyon ainsi que CentraleSupélec, à Paris.
Chaque année, l’Usine Nouvelle publie un classement des meilleurs établissements de formation d’ingénieurs.
En 2017, l’étude réalisée place ceux de Marseille et de Nantes en huitième et septième position.
Centrale Paris et l’institut de Lyon n’ont pas été intégrés à ce classement, car leurs fusions respectives avec Supélec et l’ENI de Saint-Etienne ne sont pas encore terminées.
L’année 2017 voit d’ailleurs le rapprochement entre les programmes de l’établissement parisien et de Supelec s’achever à travers la mise en place d’un cursus unique.
Le partenariat qui lie le campus lyonnais à l’ENI de Saint-Etienne est quant à lui de nature un peu différente.
En effet, l’ENISE va devenir une école de spécialité centralienne.
Une décision qui vise à soutenir la concurrence des autres pays européens, en mettant en avant les formations technologiques.
Réunir les grandes écoles centrales en une seule et même entité s’inscrit dans une logique d’harmonisation des enseignements.
Cette association stratégique dispose pour cela d’un certain nombre de points forts :
• Formation en tronc commun : au cours des deux premières années d’étude, les élèves suivent des enseignements généralistes. Ces derniers sont pluridisciplinaires et hautement qualitatifs.
• Spécialisations : à partir de la troisième année, ils approfondissent leur cursus en choisissant des options de spécialité très variées.
• Médiation avec le monde professionnel : tout au long de leur parcours, ils bénéficieront de la proximité de partenaires professionnels.
Ces derniers ne sont pas exclusivement français, et leur font profiter d’une expérience internationale.
• La recherche au cœur de tout : au sein des établissements se trouvent des laboratoires de recherche. Près de 80% des professeurs de l’institut parisien sont enseignants-chercheurs, et 11,2% des diplômés continuent leurs études en thèse.
L’innovation va donc de pair avec l’éducation.
Par ailleurs, les centraliens qui sortent diplômés de leurs longues années d’études sont très bien payés.
Ainsi, on a pu observer que près d’un quart des diplômés de 1991 occupaient en 2013 un poste de direction générale, et que plus des trois quarts percevaient une rémunération supérieure à 60 000 euros annuels.
La même année, les ingénieurs issus de la promotion 2001 étaient déjà quant à eux 9% à avoir atteint un tel niveau de hiérarchie.
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La création des centres pékinois, hyderabadien et casablancais s’est inscrite dans une volonté d’ouvrir la formation à la française aux étudiants locaux.
L’objectif du groupe est d’investir l’international, en particulier les pays émergents.
Ce sont ces zones géographiques qui vont être dans les prochaines décennies à l’initiative des progrès en ingénierie.
Pour les directeurs des établissements, s’implanter à l’étranger est donc plus intéressant que faire venir des étudiants en France.
C’est aussi le moyen pour que les professeurs confrontent leur modèle d’éducation et partagent leurs expériences.
Ils ne se sont d’ailleurs pas arrêtés à ces trois instituts, puisqu’en septembre 2016, la première promotion du campus de Nantes à l’île Maurice a pu en investir les bancs.
D’autre part, les projets du Groupe des écoles centrales s’étendent à l’Amérique latine. Courant 2016, une étude de faisabilité a été réalisée pour envisager une éventuelle implantation au Brésil.
L’international est donc bel et bien un objectif à atteindre pour les dirigeants centraliens. D’ici quelques années, l’enseignement à la française pourrait donc bel et bien devenir une référence à travers le monde.